BG Akli Blanca

Il est facile de connaître la passé de ce triste personnage. Même si cela fait plusieurs années qu'Akli se renferme dans une sorte d' "associabilité", il s'est rendu compte que s'entourer d'amis peut être bénéfique. Autant face à la menace d'ennemis, que pour alléger ce qui lui pèse sur le coeur...

Akli eu l'enfance et l'adolescence sans tumulte d'un fils unique. L'enfance et l'adolescence qu'aurait eu n'importe qui vivant dans une famille de classe moyenne-aisée. Les parents d'Akli (Jebbar et Latefa Blanca) étaient de bons ingénieurs. Ils donnèrent un très bon niveau à leur fils mais ce dernier ne voulait pas faire leur métier. Il devint donc prof des Technologies Générales et Hautes Technologies à l'Académie Militaire Al-Malik. A 20 ans, il rencontra Leila, une jeune fille aux parents issus de classe ouvrière. Ils se marièrent et eurent un garçon, Makin. Un deuxième était en route. Une fille... mais il y eu un évènement tragique !

Akli et sa petite famille habitaient dans une résidence à plusieurs étages, dans la grande mégalopole de Acheon. Akli revenait d'un de ses cours du soir, par un tube de verre-acier. Quelques élèves lui posait problème et il fallait les aider. Un jour certains entreront peut-être dans la grande famille des Ingénieurs, mais pour la plupart, ce seront des hommes de terrain, et leurs outils ne doivent pas faire défaut. Certains seront d'excellents soutiens techniques à n'en pas douter.

Il avait fait un détour pour acheter de la nourriture car demain ils inviteraient les potes et copines. Quelques uns étaient des amis de longue date, d'autres des profs. Ils mangeront, boiront, s'amuseront tout en s'écoutant du Freedom For Kingkong. Ce sera jovial. Un bouquet de fleurs, tiens ! Elle sera contente, Leila. En rentrant, il fera à manger pour toute la famille. Ils seront bientôt quatre...

Perdu dans ses pensées, Akli ne s'était pas rendu compte qu'il était arrivé à la résidence. Il avait hâte de rentrer dans son appartement. Il s'y sentait bien, quoiqu'il commençait à se faire petit avec l'arrivée des enfants. Les voisins étaient sympa (sauf celle du dessous qui tape toujours avec son balais, alors que tout était parfaitement insonorisé !), le cadre aussi. C'était un appartement de « fonction », un logement de proximité, fourni par l' Académie Militaire, bien sûr ! Le loyer n'était pas trop élevé, le quartier était agréable.

L'explosion était aussi soudaine que puissante. Des flammes avaient éclairé jusqu'au ciel presque nocturne et Akli avait été projeté sur le dos. Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines. Leila ! Makin ! Déjà sur pied, il constata que la résidence brûlait à moitié. Il allait foncé à l'intérieur quand il vit quelque chose de curieux. Un homme assistait à la scène. Il portait un masque étrange, doré, représentant un oiseau. Et il riait. L'heure n'était pas à s'attarder sur ce type. Akli se jeta vers l'entrée de la résidence. Il y eu 2 autres explosions, plusieurs vols de débris, une énorme poutre en acier arrivant à toute vitesse, puis le noir complet...

Quand il rouvrit les yeux, c'était dans une salle du Temple Amalthéen. Des gens attendaient son réveil : ses parents, des amis et un enquêteur Al-Malik, semblait-il. Une énorme douleur grondait dans sa tête. Il eu le réflexe de porter sa main au côté de sa tête mais son bras droit ne répondait plus. Il regarda et ne vit pas de bosse sous le drap. Il était désespéré. Ses parents pleuraient en le voyant. « Leila, mon fils... les secours... ». L'enquêteur coupa court. « Nous sommes désolés, ils sont morts dans l'attentat de la semaine dernière. » Akli aurait voulu hurler mais il n'en avait pas la force. Toute sa vie était détruite.

Les semaines qui suivirent furent longue. Il avait également perdu l'ouïe de l'oreille droite à cause de la poutre. L'enquêteur de la Garde Al-Malik Saher vint lui poser des questions sur ce jour fatidique. Y avait-il quelque chose de suspect ? Bien sûr que oui ! L'homme au masque ! Saher prononça le nom d'Horus le psychomancien et lui demanda s'il pensait que c'était un terroriste Ur-ukar. Akli n'en savait rien mais il avait désormais une rage enfouit au fond de son coeur. Et un nom.

Akli était sorti du temple. Ses amis ne le reconnaissaient plus. Ses parents le trouvaient très différents. Trop différent. Akli n'était plus le même et ne redeviendrait plus jamais celui qu'il a été. Il demanda 2 implants précis à ses parents. La commande leur fit peur mais ils le firent. Le bras était une véritable machine à tuer. Quant à l'oreille, elle écouterait sûrement des fréquences où Akli n'était pas convié. Ils amenèrent leur fils à un chirurgien qui lui installa les implants. A peine, Akli eut il le contrôle des implants, qu'il alla dans le premier poste de Recruteur.

Akli devait pouvoir voyager pour poser des questions, fouiner, enquêter. Il devait être libre de ses mouvements. Mais il devait aussi manger. Il devint donc Ashtati. Et ses cibles étaient ukars ou psychomanciens. Un jour, il retrouverait bien la trace de ce type et pourrait lui demander « Pourquoi ? »

Akli était sur le qui vive. Cette proie, il ne devait pas la laisser s'échapper. Enfin une piste depuis 6 ans ! Depuis ces 23 ans, Akli avait voyagé. De ville en ville, de planète en planète, de prime en prime. A chaque fois, il retrouvait la piste de la cible, la capturait – il était équipé d'un étourdisseur pour ça -, puis l'interrogeait. Rien depuis 6 ans. Sauf 2 fois. Mais c'est 2 fois là, il n'a pas pu interroger les psychomanciens. A cause de son mentor, John Stagga, qui était sur les mêmes coups. Il était plutôt bon. Très bon même. Il prenait un malin plaisir à devancer Akli juste au moment où il avait le plus besoin des cibles. Akli a eu beau lui demander de voir les proies, Stagga n'en avait cure. “Tu n'a qu'à être meilleur !” lui lançait-il en pleine face.

C'est du côté des Recruteurs que l'info avait été balancée. Un psychomancien échappé qui avait parlé de masque doré en prison. Une prime était lancée et John Stagga ne rodait pas dans les parages.

Akli entendait une voix. Non, deux voix ! Et un troisième les accompagnait en silence.
“ - Horus et Anubis sont rentrés comme prévu sur Delphes. Ils vont rejoindre les autres pour continuer leur expérience dans la mégalopole de Kago.
- C'est bien (une voix de femme). Tu auras une place importante dans notre convent si tu continues à faire du bon travail. Par contre, évite de te faire prendre. Ton évasion n'a pas été des plus facile.
- L'Oeil Ecarlate sera satisfait de mes services. Que fait-on maintenant ?
- Je commence à avoir de l'importance ici. Je crois... Attends ! Tu n'entends rien ?”

La scène se passait dans une casse, en pleine nuit. Les psychomanciens, l'évadé et la femme (typée indienne), discutaient à l'ombre d'un monticule de débris métalliques, pendant qu'un albinos colossal (et plutôt long à la détente) faisait le guet. Akli avait été découvert. Il fallait agir et vite ! Il se jeta de l'autre côté par ce qui avait été l'encadrement d'une porte. 2 coups d'étourdisseur avaient été tirés. L'homme fraîchement évadé fut touché et tomba inconscient. La femme était plus vive. Déjà elle prenait la fuite, laissant à l'albinos le soin d'arrêter leur agresseur. Akli tira sur lui mais il ne réagit pas. En fait, curieusement, il réagit à retardement : “Aïeuh, ça fait mal !”. Puis il le repoussa avec une incroyable force dans des débris, avant de fuir à son tour.

Peu importait, le troisième allait répondre à ses questions. Akli lui mit les chaînes de Recruteur, qui pouvaient envoyer des décharges à l'aide d'une télécommande.
“- Réveille-toi !
- Que... Qui est-tu ?
- La ferme ! C'est moi qui pose les questions. Ca fait 6 ans que je traque Horus. Il est où dans Kago ? Combien vous êtes dans votre convent ? Et surtout, pourquoi vous tuez des innocents ? Hein ? Réponds ! REPONDS !! (Akli le menace de sa télécommande pendant qu'il l'attrape au col avec son bras inhumain)
- Va crever ! ... ARRG !! (Akli a appuyé sur sa télécommande et regarde le psychomancien droit dans les yeux)
- Tu vas finir au bûché si tu ne me réponds pas. Parle moi de l'Oeil Ecarlate !
- L'Oeil Ecarlate... Hé ! Hé !

Soudain, avec une puissance extraordinaire, la télécommande lui est arrachée des mains par une force invisible. Sous l'effet de la surprise, Akli n'a pas le temps de l'esquiver. Elle s'enfonce dans son orbite gauche jusqu'à lui crever l'oeil.

Tandis qu'Akli retire l'objet en hurlant de douleur, le psychomancien s'écrit : “LE VOILA TON OEIL ECARLATE !! AH ! AH ! AH !”

Soudain, Akli lui écrase la tête de son bras surpuissant contre les débris, des morceaux métalliques s'enfonçant dans le crâne. Le corps du psychomancien glisse, secoué de spasmes nerveux. Le sang coule par son nez et sa bouche tandis que son cerveau commence à se répandre sur le sol. Akli, le visage encore crispé de haine et de douleur, se rend soudain compte de se qui vient de se produire. C'est la première fois qu'il tue ! Toutes ses proies ont été ramenée vivante. Il vomit, titube. Tout est flou dans sa tête. L'Oeil Ecarlate. Ah, Ah. Horus. Mal. Delphes. L'Oeil. Vengeance. Puis plus rien.

(résumé)

Akli a désormais un troisième implant. Ses parents lui ont fait un oeil performant : l'Oeil de l'ingénieur. Le coût des matériaux fut élevé mais grâce aux primes Akli su accumuler un petit pécule devenant intéressant. Quelques mois plus tard, il a remonté la piste du convent sur Delphes. Mais il s'est surestimé. Seul, il n'avait aucune chance. Il est donc tombé dans un piège et fut assommé. Son agresseur a préféré attendre les ordres avant de le tuer. Il l'a enchaîné là où personne ne pourrait le retrouver.

Personne ? La suite vous la connaissez. C'est Kyven Leonhart Almasy Hawkwood et sa suite qui l'ont délivré. Et ensemble, ils ont mit fin à l'Oeil Ecarlate. Malheureusement, Akli n'a jamais pu obtenir de réponses d'Horus. Pour lui, tout espoir de savoir ce qui s'était produit le jour de l'explosion du bâtiment B-452 était perdu. Tout espoir de retrouver son âme... jusqu'à se qu'il entende parler d'Isis, une exceptionnelle pyromancienne qui aurait quitté le convent, par dégoût.

Akli se demande se qu'il se passera quand il la retrouvera (car il la retrouvera, même s'il doit y laisser son deuxième bras). A-t-elle une conscience ? Est-elle aussi folle que les membres de l'Oeil Ecarlate ? Va-t-il la tuer par rage ? Non. Déjà une idée germe dans la tête d'Akli. Une idée qu'il estime juste.

Mais d'abord, ses amis sont appelés par Alexius sur Byzantium Secundus, la planète où se trouve cette chère Isis...